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WIPPLE : Dans la course mondiale de la digitalisation des réunions d’entreprise

La mission de Wipple est de booster l’efficacité et la créativité en salle de réunion en proposant des solutions complètes et sur-mesure. Jusqu’ici distributeur, la start-up devient désormais concepteur de solutions en créant sa propre gamme de produits innovants. Elle vient notamment de lancer une nouvelle version de son produit de visioconférence collaborative « Kickle ». Celui-ci a été développé par la start-up NEITIV devenue il y a quelques mois une filiale à 100% de Wipple.

Kickle est un petit boitier connecté à un écran tactile de grande taille (l’écran se « transformant » ainsi en écran de collaboration). Il est alors possible d’organiser des visioconférences en 2 secondes, interagir et prendre des notes sur un tableau blanc numérique, afficher des contenus (image, vidéo, texte…) depuis un smartphone (compatible iOS / Android) ou un ordinateur (compatible PC/Mac). Prochainement, il sera possible d’envoyer des post-it virtuels sur l’écran, créer des cartes heuristiques ou des sessions de brainstorming. « Kickle » permet de créer des scénarios qui n’existent pas dans la vraie vie – parce qu’aucune solution sur le marché n’intègre l’ensemble des besoins d’une salle de réunion.

 

Wipple : créativité et technologie

Créé en 2011, le métier de Wipple est d’aménager et d’équiper des espaces de travail pour faciliter la collaboration, l’échange et stimuler la créativité (et surtout l’efficacité). La start-up équipe ainsi des salles de réunion avec des outils numériques tels que des écrans interactifs, de la visioconférence, des logiciels adaptés au travail en groupe…

Wipple travaille déjà avec plus de 1 000 clients. Parmi eux : Thalès, Safran, Blablacar, BNP Leasing Solution, EDF, Michel & Augustin, inVivo… Fin 2016, Kickle a notamment signé un contrat avec le 2eme constructeur Européen d’écran tactile afin d’intégrer la visioconférence à leurs écrans.

L’entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de 4,3M€ en 2016 et emploie 25 personnes, à Tourcoing, Paris, Sophia-Antipolis, à Jakarta, à Singapour et Sydney.

La salle de réunion, un vestige vieux de 20 ans

La salle de réunion n’a quasiment pas changé en 20 ans : une grande table, des chaises bien confortables (ou pas), un vidéoprojecteur préhistorique, des câbles qui sortent des 4 coins de la pièce, une télécommande à piles (ou sans) et pleins d’autres petits accessoires dont personne ne connaît la fonction.

70% des réunions sont perçues par ceux qui y participent comme non productives. Près de 9 cadres sur 10 se sont déjà
sentis inutiles en réunion (source : étude IFOP).

Un marché de la digitalisation des salles de réunion promis à un bel avenir.

Des analystes de Technavio (société de conseil et de recherche technologique) prévoient un taux de croissance annuel de près de 30% du marché mondial des vidéoprojecteurs interactifs (VPI), au cours de la période de 2016 à 2020. Les experts de Futuresource (société américaine de conseil et de recherche technologique) prédisent une augmentation de 40% des ventes d’écrans tactiles de plus de 70 pouces sur la période 2017-2019, avec une croissance particulièrement forte en Asie et aux Etats-Unis. En 2017, le seul marché des écrans interactifs représentait 3,5 milliards de dollars.

« Il y a 10 ans, la règle était un collaborateur pour un bureau. Aujourd’hui, la règle est plutôt dix collaborateurs pour une salle de réunion. Dans le même temps, le coût moyen d’équipement d’une salle de réunion a été multiplié par dix (aux alentours de 10 000€ par salle dans les grands groupes et les ETI). C’est dire l’ampleur du marché et le changement de paradigme », explique Matthieu Giorgini, co-fondateur de Kickle.